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Se rebeller pour ne pas périr

Bulletin numéro 62 - Mars 2020

Une fois encore les auteurs du bulletin lancent un cri d’alarme pour que cesse « la guerre contre le climat  ». Pour Jacques Bouchard, faire porter l’odieux de la crise aux citoyens enchainés par les mirages du capitalisme ne résoudra rien, pas plus que de leur faire miroiter que la sortie de crise passe par une transition douce. Puisqu’aucun décideur politique – de quelque niveau qu’il soit – ne mettra fin à la spirale qui nous engloutit, la rébellion et la désobéissance civile sont les seuls modes d’action à favoriser.

Samuel Montigné démystifie l’écoconsommation - et les discours moralisateurs qui l’accompagnent – pour faire face à l’urgence climatique. Alors que la part de la consommation individuelle n’est que de 20 % de l’ensemble des GES, faire de la consommation responsable le meilleur moyen de sortir de la crise climatique ne fait que maintenir le mécanisme bien huilé du capitalisme. Pour vaincre la crise environnementale, il nous faut réordonner les valeurs qui gouvernent nos vies pour y réintroduire la sobriété, la simplicité et nous faire passer « de l’avoir à l’être ».

En plongeant dans le dernier livre d’Yves Marie Abraham – fervent militant décroissantiste – Jeanne Gendreau tente de comprendre d’où vient cette obsession de la croissance qui est en train de détruire la planète. La machine infernale, qu’il nomme capital-entreprise-monde, a colonisé la société entière des individus à l’État et asservi nos façons de penser, de sentir et d’agir. Réintroduire les « communs » pourrait être ce 1er jalon d’un nouveau vivre ensemble débarrassé à la fois de la consommation et de la propriété privée, un chemin pour rompre avec ce que le capitalisme à profondément imprégné en nous.

Dans sa 4e chronique, à l’approche de la période des impôts, à l’aide des notions présentées dans ces chroniques antérieures, Chantal Santerre compare les données concernant les impôts que nous payons avec celles des autres provinces et des pays membres de l’OCDE, dans le but de répondre à la question «  payons-nous trop d’impôt ? »


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