Justice sociale pour une planète durable

Dans ce printemps où les jeunes du monde entier se mobilisent pour réveiller les décideurs politiques, le bulletin met en évidence – une fois de plus – l’irrévocable contradiction de nos gouvernements qui, pour assurer leur réélection, veulent à la fois concilier l’environnement avec notre modèle économique de croissance.

Dans son article, Claude Vaillancourt, montre les racines d’un même mal qui afflige la planète : les inégalités sociales et la crise environnementales. Les riches, individus ou pays, sont les plus grands destructeurs de la planète, mais ce sont les plus défavorisés qui en vivent les conséquences dramatiques dans leur quotidien. La fiscalité reste le canal le plus efficace pour à la fois redistribuer la richesse et prendre les mesures nécessaires pour favoriser la transition écologique.

La chronique de Jeanne Gendreau situe le combat écologique sur un autre terrain : celui des inégalités entre les sexes. Écologie et féminisme : 2 courants de pensée qui s’accordent sur la vision que l’oppression séculaire des femmes partout dans le monde et la surexploitation de la Nature relèvent d’une même cause. La lutte pour sauver la planète est le même combat que celui que mènent les féministes pour l’accès à l’égalité.

Dans cette semaine de dépôts des budgets gouvernementaux, la chronique sur les finances publiques de Chantale Santerre permet de comprendre ce qui fonde ces budgets à savoir le lien entre le système fiscal et le panier de services que nous obtenons en retour des taxes et impôts que nous payons. Mais au-delà des chiffres, les choix que font les gouvernements sont politiques et influencés par les attentes de la population et donc, par la perspective de leur réélection.