En finir avec les politiques néolibérales libre-échangistes

Attac a 20 ans !

Fondé en France en 1998, Attac célèbre 20 ans d’action citoyenne contre le pouvoir des banques, de la finance internationale et des multinationales. Si l’idée fondatrice,- la revendication pour la taxation de la finance internationale- est toujours actuelle, le combat contre un néo-libéralisme dévastateur et les politiques libre-échangistes en constitue maintenant le cœur.

Attac est présente dans 30 pays. Au Québec, c’est depuis 18 ans que des citoyen-ne-s altermondialistes se mobilisent sur les enjeux de la finance et de la justice fiscale, en lien avec la protection de nos services publics et de l’environnement, entre autres. « Un autre monde est possible » disent-ils avec de nombreuses coalitions.
https://france.attac.org/

Le bulletin ne pouvait pas laisser passer la rencontre du G7 – ce club sélect des pays riches – sans questionner ses politiques néolibérales et les conséquences désastreuses qu’elles ont sur les populations. En tant qu’association altermondialiste Attac devait manifester son opposition aux choix idéologiques qui l’animent depuis sa création en 1998.

L’article de Ronald Cameron poursuit la réflexion en questionnant le protectionnisme et le libre-échangisme dans le cadre de la renégociation de l’ALÉNA parce que ni l’un ni l’autre ne sont des politiques axées sur les besoins des populations, elles sont uniquement orientées dans le but de favoriser le capital en élargissant ses marges bénéficiaires.

De retour d’un long voyage qui l’a mené sur plusieurs continents, Claude Vaillancourt montre qu’en Amérique du Sud comme dans les pays du Sud de l’Europe, les mêmes politiques néolibérales font les mêmes ravages. Mais aussi comment la réaction s’organise même dans des conditions difficiles : manifestations, mouvements sociaux renforcent la solidarité. Que les gouvernements soient de gauche ou de droite, les défis sont nombreux pour les mouvements qui veulent venir à bout des nombreux problèmes qui affectent les populations.

Des voies de sortie existent déjà, c’est ce que l’article sur les communs rappelle. Des organisations citoyennes, de plus en plus nombreuses, reprennent du pouvoir sur leur vie, leur quartier en construisant des alternatives qui ouvrent une 3e voie entre la gestion privée et la gestion publique. Des alternatives qui renforcent les liens sociaux et permettent de se réapproprier – en les gérant collectivement – certains biens ou services.

L’article de Jeanne Gendreau explique que créer une monnaie locale transforme un consommateur passif en citoyen actif. L’argent comme outil d’échange est créateur de lien et engendre un mouvement de transformation sociale qui, pas à pas, permet de limiter les rapports économiques instaurés par le capitalisme tout en favorisant la création de richesse sociale locale.