Taxe sur les transactions financières

Taxe Tobin, taxe sur les transactions financières, taxe Robin des bois : le nom change mais le concept demeure, celui de freiner, en la taxant, la spéculation outrancière qui a cours sur les marchés financiers. 3000 milliards de dollars transitent chaque jour sur le marchés des devises seulement, la majorité à des fins spéculatives, soit faire de l’argent avec de l’argent. C’est si colossal qu’on a peine à l’imaginer. Et bien d’autres types de transactions devraient être taxées sur d’autres marchés. L’Institut autrichien de recherche économique estime qu’une taxe internationale sur les transactions financières de seulement 0,05 % pourrait rapporter près de 650 milliards de dollars par an. De quoi financer la lutte contre la pauvreté et les changements climatiques dans le monde, à l’heure où la majorité des États font face à de graves crises des finances publiques en partie causées, par ailleurs, par la fuite de capitaux dans les paradis fiscaux.

L’idée d’une telle taxe est à l’origine même du mouvement ATTAC - son nom l’indique. La grave crise financière de 2008-2009, dont les conséquences ont plongé des dizaines de millions de personnes dans l’indigence, l’a propulsée en tête des mesures à prendre pour contrer l’emprise de la finance sur la société. Des campagnes pour la taxe Robin des bois, s’adressant notamment aux leaders du G20, ont lieu depuis dans plusieurs pays du monde, mais celle au Canada est terminée pour le moment.



ATTAC-Québec