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Université d'été européenne d'ATTAC

L'Université d'été européenne d'ATTAC - European Network Academy for social movements (communément appelée ENA) - a été un franc succès. Elle s'est déroulée du 9 au 14 août 2011 dans la charmante ville de Freiburg im Bresgau, en Allemagne, remarquable pour son développement soucieux de la qualité de l'environnement. Deux membres du CA d'ATTAC-Québec (Claude Vaillancourt et Catherine Caron) y étaient et nous en présentent ici quelques faits saillants.

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Une petite victoire à souligner dans l'affaire Noir Canada

Par Catherine Caron

Les membres et sympathisants d'ATTAC-Québec connaissent bien la désormais célèbre « affaire Noir Canada », l'un des auteurs de ce livre, Alain Deneault, étant l'un des cofondateurs et membre du CA de l'association ainsi que l'auteur du récent Offshore : Paradis fiscaux et souveraineté criminelle (Écosociété, 2010). Dans son jugement rendu le 12 août dernier, l'un des premiers grands tests des nouvelles dispositions du Code de procédure civile (la « loi anti-SLAPP » québécoise), la juge Beaugé conclut à l'apparence d'abus dans la poursuite de 6 millions de dollars qu'a intentée la compagnie Barrick Gold contre les auteurs du livre Noir Canada et la maison d'édition Écosociété. Elle a aussi ordonné à la multinationale de verser aux auteurs une provision pour les frais liés à leur défense de 143 190 $ - probablement l'un des montants les plus élevés jamais vus au Québec dans ce genre de cas - ce qu'aucun journaliste n'a relevé. Que le colosse minier soit ainsi acculé à fournir ce financement est une petite victoire pourtant pas banale.

D'aucuns sachant décoder le jargon juridique voient l'abus et la démesure, qui semblent caractériser le comportement de la minière dans cette affaire depuis le début, bien dénoncés dans ce jugement. De fait, en attaquant ce livre comme elle l'a fait avec arrogance, la minière n'a-t-elle pas elle-même largement contribué à faire connaître ce qu'elle cherche à faire taire, et à ternir elle-même sa réputation ? Et si sa réputation est vraiment affectée par ce livre, pourquoi n'a-t-elle pas réussi à présenter la moindre preuve de préjudice matériel en découlant ? Elle a plutôt confirmé, en juillet 2011, que ses « revenus sont passés de 2,6 milliards US à un niveau record de 3,4 milliards, tandis que le bénéfice net a bondi de 859 millions à 1,2 milliard, surpassant les prévisions des analystes » (La Presse, 28 juillet 2011).

Non, l'enjeu ici n'est pas l'atteinte à la réputation d'une compagnie. C'est l'atteinte à la liberté d'expression de chercheurs universitaires et, ultimement, de tous. Souhaitons qu'il reste une possibilité d'éviter un procès qui n'a pas lieu d'être car il ne saurait surtout pas prétendre révéler la « vérité » sur les graves allégations contenues dans le livre concernant les activités de Barrick Gold en Afrique. Il n'en aurait ni les moyens, ni le mandat, ni la légitimité. Seule une véritable commission indépendante (que réclament les auteurs dans le livre) peut viser cet objectif. Si la compagnie n'a vraiment rien à cacher, elle devrait cesser ses sparages juridiques et l'accepter.

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Université d'été européenne d'ATTAC
Une expérience révélatrice du dynamisme et de la diversité du mouvement

Par Catherine Caron

L'université d'été européenne d'ATTAC - European Network Academy for social movements (communément appelée ENA) - a été une belle occasion de prendre le pouls du mouvement ATTAC. Elle nous a permis de découvrir, par exemple, qu'ATTAC-Allemagne a 30 000 membres, qu'ATTAC a des centaines de militantEs actifs dans le mouvement du 20 février au Maroc et dans celui des indignés en Espagne, qu'ATTAC-Autriche s'appuie sur 30 groupes locaux. Eurocentré, l'événement a rassemblé près de 1300 participantEs, la majorité membres d'ATTAC et provenant des pays d'Europe évidemment. Mais des militantEs du Maghreb, d'Afrique, du Japon et du Québec ont aussi jugé important d'y être notamment pour participer aux deux jours de réunion (8-9 août) des ATTAC du monde qui précédaient la tenue de cette université.

Il importe de rappeler que tout en étant présent dans plus de 30 pays, ATTAC est un mouvement décentralisé dont les associations nationales partagent des plate-forme similaires mais fonctionnent en toute autonomie, sans direction centrale hiérarchique. La constitution d'un réseau européen menant des projets et portant des prises de position en tant que tel reste une réalité assez récente (2008). Cette réunion visait sa consolidation mais aussi celle du réseau africain en émergence (des représentantEs du Togo, du Gabon, de Côte d'Ivoire, du Bénin, de Tunisie et du Maroc étaient présents) et celle du réseau international d'ATTAC. Chacun a fait le point sur la situation de son groupe dans son pays et il a été principalement question de la crise qui ébranle maintenant l'Europe de manière inédite, des mobilisations à venir (G20 de Nice en novembre, contre-Sommet mondial de l'eau à Marseille, etc.) ainsi que des outils de communications à améliorer pour consolider ce travail de réseautage. Une prochaine rencontre est prévue lors du prochain Forum social mondial, en misant aussi sur la technologie pour permettre des échanges en minimisant les déplacements.

Diversité

Faisant suite à cette rencontre, l'université d'été en tant que telle a fourni de multiples occasions d'en apprendre davantage sur les analyses et les luttes de chacun mais aussi de constater la vivacité et la diversité au sein d'ATTAC. C'est la solidarité des plus riches qui a rendu possible la venue des militants d'Afrique (dont plusieurs se sont vus refuser leur visa malheureusement). À déplorer cependant, l'absence de représentants des groupes ATTAC d'Amérique latine (cela même si des participants de ces pays étaient présents) à laquelle il faut remédier à la prochaine occasion. Chose certaine, la réalité contrastée des uns et des autres sautait aux yeux alors que se côtoyaient des ATTAC forts et structurés (Allemagne, France, Autriche, Norvège) et des plus petits qui après dix ans d'existence se voient enfin légalisés (Tunisie) ou renaissent carrément (Côte d'Ivoire).

Tout au cours de l'événement, il apparaissait aussi clairement qu'ATTAC ne rassemble pas des personnes qui sont uniformément dans une « ligne de parti », soit-elle altermondialiste. Éric Toussaint, président du Comité pour l'annulation de la dette du tiers monde de Belgique (CADTM) et membre du conseil scientifique d'ATTAC France a bien souligné le spectre - allant des néokeynésiens aux anticapitalistes, anti-impérialistes - qui fait le quotidien de riches débats au sein du mouvement.

Ce qui frappait aussi à Fribourg est l'engagement de nombreux intellectuels, économistes et chercheurs aux côtés des militants d'une association qui reste fondamentalement citoyenne. Ce point de jonction entre experts et citoyens qui partagent une même envie d'appartenance à ATTAC reste à consolider au Québec.

Des jeunes et des femmes

De nombreuses femmes étaient présentes sur les différentes tribunes lors de cette université où la parité semble avoir été atteinte, un bon point alors que les sujets liés à la finance et à l'économie attirent souvent une majorité d'hommes. De nombreux jeunes participaient aussi à l'ENA et il faut savoir que ceux-ci sont particulièrement nombreux au sein de certains groupes (au Maroc, au Togo ou en Finlande, par exemple), autre bonne nouvelle ! Depuis 2008, il existe d'ailleurs un réseau européen d'ATTAC Youth (Jeunes) qui en a profité pour se réunir à Fribourg.

Il est certain qu'un tel événement, pour les représentants des ATTAC les plus éloignés et isolés de l'ensemble, soit ceux du Québec et du Japon dans ce cas-ci, est très précieux et stimulant. Il permet de bien saisir la nature du mouvement auquel nous contribuons, son évolution, ses luttes locales et globales ainsi que ses réussites aussi (mentionnons celle récente contre la privatisation de l'eau en Italie à laquelle ATTAC a beaucoup contribué, par exemple). Il permet aussi de nous rendre compte qu'en plus de renforcer notre capacité à mettre de l'avant nos revendications chez nous avec nos différents membres et alliés des mouvements sociaux, il nous faut, en plus, chercher les moyens de développer une solidarité plus effective avec les ATTAC qui connaissent les plus grandes difficultés dans des contextes de plus grande pauvreté et répression.

Il serait vraiment souhaitable de pouvoir assurer une plus forte présence québécoise à la prochaine occasion, ce qui implique que des militants soient prêts à assurer une grande partie des frais comme ce fut le cas cette fois-ci (1) ou encore que l'association en fasse un projet pour lequel elle lèverait des fonds. Cela est d'autant plus important qu'ATTAC ne semble pas destinée à se développer hors-Québec en Amérique du Nord (en Ontario, une tentative récente reste embryonnaire), voire dans le monde anglophone tout bonnement. Cela n'empêche pas les revendications et alternatives proposées d'avancer par d'autres voies, fort heureusement mais cela nous laisse isolés au sein de notre propre mouvement qui, l'ENA l'a bien prouvé, est en plein développement dans la majorité des pays.

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Notes

1 : ATTAC-Québec n'a défrayé que les frais d'inscription des deux représentants prêts à s'y rendre à leur frais. ** PLEASE DESCRIBE THIS IMAGE **

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Université d'été européenne d'ATTAC
Opération réussie

Par Claude Vaillancourt

Les participantEs de l'université d'été ont pu profiter d'une riche programmation, composée de très nombreux ateliers, de forums, de visites organisées et d'activités culturelles variées. Il faut rendre hommage aux organisateurs de l'événement qui ont mené le tout avec une grande efficacité et un minimum de heurts, le tout dans un bel esprit de convivialité. Alors que les ateliers permettaient d'aborder en petits groupes des questions bien circonscrites, les forums s'adressaient à l'ensemble des participants et des rencontres de réseaux spécifiques (Privattac, jeunes, etc.) étaient aussi au menu. Impossible cependant de rendre compte en quelques lignes des nombreux thèmes traités (consulter www.ena2011.eu) mais voici un aperçu.

L'Europe au centre des préoccupations

Les problèmes spécifiques de l'Europe - plus particulièrement à l'Europe de l'Ouest - ont occupé une grande place, puisqu'il s'agissait essentiellement d'une rencontre européenne. L'endettement croissant de la plupart des pays et l'adoption de plans d'austérité qui en résultent ont été parmi les principaux sujets de préoccupation.

La crise n'a pas permis d'apporter les transformations majeures proposées depuis toujours par le réseau ATTAC, mais a plutôt permis une nouvelle application de la stratégie du choc telle que décrite par Naomi Klein : en réponse à la crise, les pays européens s'enfoncent davantage dans un néolibéralisme radical, avec plus de précarité, de privatisations, de pouvoir accordé aux marchés financiers. L'Europe doit aussi faire face à une montée de l'extrême droite qui profite des désarrois suscités par la crise pour réveiller les haines et promouvoir un nationalisme étriqué.

Les membres d'ATTAC ont réfléchi à des stratégies pour mettre de l'avant des alternatives qui renverseraient la désolante soumission des États aux marchés financiers. Dans un communiqué émis le 12 août, le réseau européen des ATTAC a rappelé la nécessité d'établir une taxe sur les transactions financières, de combattre la spéculation, de socialiser les banques, de soumettre la Banque centrale européenne au contrôle démocratique. Ils ont aussi proposé une idée longuement débattue : un audit citoyen de la dette, qui permettrait de comprendre de quoi elle se compose, de façon à ne plus rembourser des dettes illégales, illégitimes, voire odieuses, contractées sans l'accord des peuples et qui ne leur ont pas bénéficié.

L'attention a aussi été portée sur les mouvements qui se sont formés et opposés radicalement aux pouvoirs en place depuis les six derniers mois et dans lesquelles des militants d'ATTAC sont très impliqués. Ainsi, le mouvement des indignés a soulevé beaucoup d'intérêt. Mais surtout, les révolutions dans le Maghreb/Machrek ont largement été abordées : plénières et ateliers leur étaient consacrés tout au cours de l'université de manière à mener les participants à mieux comprendre et renforcer la réponse d'ATTAC concernant les politiques européennes face à ces pays. Comme il l'a déjà fait, ce bulletin continuera de diffuser leurs analyses en provenance du Maroc, de la Tunisie, etc.

Des mobilisations en vue

Pour ATTAC, le prochain grand rendez-vous est le G20 de Cannes, rencontre d'un groupe dont ATTAC ne reconnaît toujours pas la légitimité. Le contre-sommet aura lieu à Nice, à partir du 4 novembre 2011, et Attac-France, très impliquée dans l'organisation de l'événement, a stimulé l'appui et la participation des autres organisations présentes à Freiburg. Avant, une grosse mobilisation européenne « Indignez-vous ! » est prévue le 15 octobre. Le contre-Forum mondial de l'eau à Marseille en mars, la conférence de Durban et Rio +20 sur le front des luttes pour la justice climatique ainsi que le prochain Forum social mondial ont aussi fait l'objet d'ateliers.

Parmi les dossiers qui nous préoccupent plus particulièrement, celui de la taxe sur les transactions financières profite d'une importante avancée. L'Europe s'apprête bel et bien à mettre en place une pareille taxe. Malheureusement, le projet soumis est assez loin des propositions d'ATTAC : il s'applique aux banques exclusivement, il n'inclut pas le marché des devises et la plupart des produits dérivés. De plus, rien n'assure que l'argent de la taxe ira à la lutte contre la pauvreté et au développement des services publics. Il faudra encore beaucoup de pressions citoyennes pour que cette taxe ait vraiment la portée que nous souhaiterions.

Des membres d'ATTAC-Suède et d'ATTAC-Norvège ont proposé quant à eux une façon originale de s'attaquer aux paradis fiscaux. Il s'agit de prendre pour cible les municipalités et leur demander qu'elles se déclarent « zones libres de paradis fiscaux » (« tax haven free municipality »). L'idée se base sur une résolution adoptée en l'Ile de France de ne plus faire affaire à des banques impliquées dans les paradis fiscaux. Il serait aussi possible de demander aux municipalités qu'elles cessent de donner des contrats à des compagnies liées à des paradis fiscaux.

Bien des aspects de la question restent à élucider : quels sont les antécédents dans ce genre de campagne ? Quelle latitude les municipalités européennes ont-elles lorsqu'elles font des appels d'offre ? Comment définir ce qu'est un paradis fiscal ? L'atelier donné sur le sujet a permis de créer un réseau, auquel s'est joint ATTAC-Québec, qui se donne comme première mission de répondre à ces interrogations.

L'ensemble des activités a ainsi été d'un niveau élevé. Seuls les forums ont fait l'objet de critiques. Rassemblant quelque 1000 participants, l'affaire n'était pas aisée à gérer, mais on n'aurait pas imaginé au Québec (ou en France) ne pas prévoir de micros dans la salle ou privilégier seulement des questions écrites après les exposés des conférenciers ? Cela a soulevé de vives objections de l'assemblée qui a réclamé et obtenu une approche plus démocratique permettant des prises de parole.

Chose certaine, lors de cette université, le mouvement ATTAC a fait la preuve de sa pertinence et de sa bonne santé. Plusieurs y ont trouvé une motivation supplémentaire pour continuer les luttes déjà entreprises. Des liens et des réseaux ont été créés ou consolidés. ATTAC, comme mouvement international, a pris de la vigueur et il faudra espérer que dans l'avenir, ATTAC-Québec puisse y prendre une plus grande part.

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L'accord commercial entre le Canada et l'Union européenne à l'ENA
Difficiles avancées

Par Claude Vaillancourt et Catherine Caron

Notre objectif à l'ENA était de renforcer nos liens avec le réseau ATTAC, d'échanger avec des membres des mouvements sociaux européens, de participer aux forums et ateliers. Mais aussi, de continuer de sensibiliser nos partenaires européens à l'Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne (AÉCG).

Nous devons avouer qu'il n'a pas été facile d'intéresser les Européens à cet accord. Les difficultés qu'éprouve présentement l'Europe ont pris toute la place. De plus, le Canada n'est pas une grande préoccupation et peu savent qu'un tel accord est en négociation. De façon plus générale, plusieurs parviennent difficilement à envisager que conclure un accord avec notre pays puisse être un problème pour eux.

L'atelier que nous avons organisé sur l'AÉCG, en collaboration avec Frédéric Viale d'Attac-France, a malheureusement attiré peu de participants et surtout des Français. Nous n'avons pas pu y présenter les enjeux à des militants en provenance d'autres pays d'Europe, ce qui nous semblait important (mais heureusement la réunion des ATTAC du monde et un panel organisé le 8 août où plusieurs représentants d'ATTAC étaient présents nous ont quand même permis de faire connaître nos préoccupations). Par contre Bruno Ciccaglione, coordonnateur du réseau From Seattle to Brussels (S2B), était présent à notre atelier. En janvier 2011, en lien avec les pressions du Réseau canadien pour le commerce juste, ce réseau demandait l'arrêt des négociations de l'AÉCG. Reste que cet accord se hisse difficilement au sommet de ses priorités du fait que l'Union européenne (UE) négocie des milliers d'accords ! Dans un autre atelier portant sur les traités d'investissement, S2B a d'ailleurs présenté sa stratégie face à cela : agir pour changer globalement la politique commerciale et d'investissement de l'UE (consulter : www.s2bnetwork.org). Nous avons pu y traiter de la spécificité des enjeux de l'AÉCG à nouveau et deux membres d'Attac-France ont souligné l'importance d'en faire une priorité. Fanny Simon de l'AITEC animait l'atelier (et était aussi au nôtre). Elle a participé à une rencontre menée en juillet sur le sujet avec des organismes français, à laquelle le Réseau québécois sur l'intégration continentale (RQIC) a participé et qui faisait en quelque sorte suite au travail fait par ATTAC-Québec à Paris en juillet 2010 (voir notre bulletin de septembre 2010). Le sujet est aussi revenu dans un atelier portant sur les enjeux énergétiques, mené par Maxime Combes et Geneviève Azam, tous deux connus au Québec.

Nous avons aussi pu faire avancer cette cause par des rencontres individuelles. L'idée d'avoir une délégation européenne présente lors des prochaines négociations en octobre à Ottawa est dans l'air. Nous avons aussi tenté d'intéresser ATTAC-Finlande à la question; ce pays, avec un gouvernement progressiste dont ATTAC est proche, pourrait jouer un rôle important si la ratification de l'accord se fait par les parlements nationaux.

Si nous ne sommes pas parvenus à sensibiliser à l'AÉCG un nombre aussi élevé de participants que nous l'aurions souhaité, nous avons établi de précieux contacts auprès de ceux qui s'intéressent aux questions spécifiques du libre-échange. Espérons que cela puisse contribuer à une meilleure connaissance de l'accord chez nos camarades européens.

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Un livre à ne pas manquer

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La Bourse contre la vie
Dérive et excroissance des marchés financiers

Ce livre démystifie les opérations boursières et dénonce la place trop grande qu'elles occupent dans notre économie. La Bourse est abordée sous ses divers aspects : spéculation, produits dérivés, marché du carbone, fonds de retraite, cotes des entreprises, bulles économiques. Mais aussi, il raconte son histoire et décrit comment elle apparaît dans l'imaginaire des artistes. Avec ce dénominateur commun : la Bourse est un dangereux casino dont il faut réduire le champ d'action.

Ce livre est dédié à la mémoire de Raymond Favreau,
décédé en décembre dernier, qui a initié et coordonné ce livre.

Ce livre est maintenant disponible en version électronique (PDF et ePub)

En France :

Pour plus d'informations : visitez le site des Éditions MultiMondes.

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