Depuis son élection au printemps dernier, le gouvernement libéral de Jean Charest, appuyé par le Conseil du patronat, mène fièrement une politique agressive contre les acquis sociaux de la société québécoise. Sous le terme pseudo-intellectuel de « réingénierie », le gouvernement brade nos acquis sociaux collectifs au profit des intérêts particuliers des citoyens les plus riches. Face à cette montée de la droite néolibérale, la société civile tente de s’organiser. Une coalition composée de syndicats, de groupes communautaires, d’ONG et de groupes altermondialistes comme Attac-Québec s’est formée. Son objectif : informer la population sur le vrai visage du gouvernement Charest et organiser la résistance. Dans ce communiqué nous reviendrons sur trois actions du gouvernement libéral soit la privatisation des services publics, les atteintes au Code du travail et la réduction des programmes sociaux.
Afin de mieux comprendre ce qui fait réagir aussi vivement des
milliers de citoyens et de nombreux groupes comme Attac-Québec,
revenons sur les faits. Comme il l’avait promis lors de la campagne
électorale, le parti libéral maintenant élu s’attaque
à l’État québécois et aux institutions
publiques chargées de s’occuper de notre bien-être
collectif. Nos revendications : davantage de solidarité Après la politique, un peu moins agressive mais tout aussi
néolibérale, du Parti québécois qui prônait
la modernisation de l’État, la « réingénierie
» proposée actuellement vise à favoriser les intérêts
particuliers aux dépens des intérêts collectifs.
Moins d’État c’est aussi moins de solidarité.
L’économie laissée à elle-même crée
de la pauvreté et des inégalités. Contrairement
à ce que soutient le discours néolibéral, ce ne
sont pas les individus qui choisissent de s’exclure. L’intervention
de l’État en faveur des travailleurs, des chômeurs
et des exclus est une assurance collective dont nous nous sommes dotée
pour nous protéger contre les dysfonctionnements du système
économique. Le rôle de l’État est aussi de
permettre aux syndicats, à travers un encadrement juridique adéquat,
de protéger et d’améliorer les conditions de travail. |
||
Attac-Québec |